Définir son trajet de tour du Monde
Le casse-tête qui fait rêver
Après avoir décidé de partir faire le tour du monde, on a passé des jours et des jours à chercher tous les endroits qu’on voulait visiter!!
Entre ceux qu’on avait déjà en tête, et ceux qu’on découvrait au fil de nos recherches, on s’est retrouvé avec une carte du monde remplie de post-it de destinations plus alléchantes les unes que les autres.
Oui mais voilà, au final, une année ça passe vite!
Sans compter qu’on aimerait séjourner dans certains pays assez longtemps pour s’imprégner de la vie sur place, de la culture. Le passage touriste-éclair, c’est pas trop ce qu’on recherche!
Il est donc vite apparu qu’on ne pourrait pas tout voir, et qu’il allait falloir faire des concessions.
Et pour nous aider à choisir, le climat a été déterminant.
“365 jours sous le soleil !”
Ça, c’était l’idée qu’on se faisait de notre voyage au début…
Imaginez, se déplacer autour du monde de telle façon qu’on soit toujours sous le soleil et la chaleur…
Ben en fait… non. Pas vraiment possible.
Mais on a quand même essayé d’organiser notre voyage pour bénéficier de climats plutôt sympas…
Pour commencer, on a cherché à caractériser le climat de chaque pays/région visité(e).
Ça n’a pas été très compliqué : les sites d’infos climatiques, c’est pas ce qui manque, et ça nous a été très utile!



⇒ Mais nous, on aime la chaaaleeeuuuur!! La vraie, ça nous fait pas peur!
Et on voulait se faire notre propre idée du climat parfait…

Association qui dispose de stations météo et d’un large réseau semi-professionnel (StatIC) à travers le monde. On peut donc y consulter notamment les relevés de température, de pluviométrie de milliers de villes dans le monde.
∗ Taper le nom de la ville dans la barre de recherche
∗ Sélectionner “climatologie”
∗ Sélectionner “Normales/records”.

A force de nuits blanches temps devant l’écran, on a trouvé une véritable mine d’or : INFOCLIMAT, un relevé exact de températures, pluviométrie et autres trucs, sur plusieurs années dans des centaines (milliers?) de villes dans le monde.

En recoupant toutes les infos, de tous les sites, on a finalement établit notre tableau climatique.
Et par conséquent, on a choisi le sens de notre trajet, les pays retenus, et les dates de visite.
⇒ Et ça donne…. ça!
“Ça va trancher chérie!”
Il a bien fallu s’y résoudre…
Quelques destinations parmi celles auxquelles on tenait le plus, ont malheureusement du être éliminées…
Pas au bon moment, pas dans le bon sens, pas la bonne période… Bref, ça a taillé sec!

On en rêvait! Voir les aurores boréales, dormir dans un igloo, se balader en chiens de traineau…
Mais compte tenu du sens du tour du monde, on ne pouvait y être qu’en juillet, aout ou septembre. C’est à dire… quand y a pas de neige.
On oublie! (Mais on ira un jour, ça c’est sur!)




Ben oui, on voulait faire un tour chez l’oncle Sam… Et surtout se faire le BURNING MAAAAAAANNN!!
Oui mais voilà, commencer fin août par les États-Unis, c’était pas pratique. Et puis, niveau budget, ça alourdissait bôôôôôcoup la note!!
On oublie aussi (ce sera l’objet d’un futur voyage à part entière!)


Dans le même délire que la Laponie, on aurait adoré partager la vie nomade des cavaliers mongoles, et s’extasier devant les vastes étendues sauvages…
Mais on ne pouvait y aller qu’au plus rude de l’hiver. Pas la meilleure période pour profiter de ce que ce pays a à offrir.
Ou de ce que l’on voulait en voir.

Presque uniquement pour se rendre à WhiteHeaven Beach. Plage de sable blanc fabuleuse à nous en faire baver.
Mêmes problématiques : timing, climat, budget (surtout budget en fait).
On était très curieux d’aller voir les mystérieux Moaï.
Mais vu le sens de notre du monde, ça ne s’intégrait pas du tout, ou alors au prix d’un billet d’avion exorbitant!



Vaste pays, avec tellement de choses à voir : les parcs nationaux de Zhangjiajie et Jiuzhaigou, le chemin de planches de Hua Shan, les rizières en terrasse du dos du dragon, Fenghuang, le parc de l’étang du dragon noir…
Bon je m’arrête là, c’est sans fin.
Et c’est bien pour ça qu’on a renoncé. Choisir est trop difficile, on y retournera, rien que pour ça!

⇒ Au bout du compte, notre trajet final est apparu :
C’est sur que vu le nombre de pays, il était impossible d’avoir le meilleur climat possible pour chacun d’eux. Mais je trouve qu’on s’en sort pas si mal!
Et puis finalement, être sous la pluie la neige ou le froid, ça fait aussi partie du charme du tour du monde!
D’ailleurs on commence par la Patagonie… en août (plein hiver là-bas)… alors bon, c’est qu’on est pas si difficile que ça! 😉